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Le blog d'un cinéphile, musicien et ringard

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10 septembre 2007

La Trilogie du Dollar - suite - Et pour quelques dollars de plus

     Voici la suite tant attendu (au moins par moi, c’est déjà ça me direz vous^^) de ma saga sur la Trilogie du Dollar. Je continue donc par la présentation de
«  Et pour quelques dollars de plus », second volet de la trilogie.

-Titre original: Per qualche dollaro in più (en anglais: For a Few Dollars More)

-Date de sortie: 18 décembre 1965 (Italie), 30 septembre 1966 (France)

-Réalisateur : Le grand, le seul, l’unique Sergio Leone (j’en ai peut être un trop fait là…)

-Compositeur : Comment peut-on encore dire ne pas le connaître après le magnifique topo que je vous ai offert sur lui, mais bon pour les incorruptibles du détail voici Ennio Marricone.

-Acteurs principaux : Clint Eastwood : Monco alias " Le manchot "
                                    
alias " L'Homme sans nom "
                                    
Lee Van Cleef : Colonel Douglas Mortimer
                                    
Gian Maria Volontè : El Indio (l'indien)

                                    Mara Krupp: Mary
                                    
Luigi Pistilli : Groggy
                                    
Klaus Kinski : Wild, le bossu

                                    Joseph Egger : le vieux prophète

                                    Panos Papadopulos : Sancho Perez

                                    Benito Stefanelli : Luke

-Genre : Western

Synopsis :

     Un jeune gringo chasseur de prime (Clint Eastwood, l’homme sans nom) arrive dans une petite ville de l’ouest américain à la recherche d’un bandit répondant au doux nom de « l’Indien ». Ce jeune homme s’apercevra bien assez tôt qu’il n’est pas le seul à rechercher ce dangereux bandit, un autre  chasseur de prime (Lee Van Cleef) est aussi en ville pour la même raison. Après quelques mauvais tours et une scène mythique où les deux compères jouent chacun avec le chapeau de l’autre à coup de revolver, ces deux chasseurs de primes décident de s’associer. Le jeune infiltre les rangs de l’Indien. Là commence une histoire hallucinante où l’on découvre des personnages à l’histoire palpitante et triste… Je suis tenté de raconter le film mais bon, laissons le suspens à ceux qui ne l’auraient pas encore vu…

Mon avis

     Sergio Leone signe là un deuxième volet aussi fantastique que le premier. Les personnages sont des mythes et ont tous une «  gueule » qui inspire respect ou crainte. Il arrive encore à mettre en scène des acteurs légendaires comme celui que l’on ne présente plus j’ai nommé Clint Eastwood.  Celui-ci aussi établi encore une terrible performance et confirme sa place parmi les plus grands (même à l’époque). Le thème musical principal du film est d’une beauté… Et quand on apprend son histoire au cours du film (et oui car même une musique a une histoire dans ce film…) elle prend encore une autre dimension. Enfin bref comme son prédécesseur ce film est un chef d’œuvre du western et un grand moment de cinéma.

     Un soleil torride baigne une vallée rocailleuse d’Almeria. Un cavalier solitaire se dessine en plein milieu de l’écran. Notre homme, pas plus impressionnant qu’une mouche, semble avalé par l’immensité du paysage. Un bruit sec fait ensuite écho ; une déflagration mortelle qui envoie notre « Lonesome Cowboy » mordre la poussière. Le vide et le calme reprennent possession des lieux, accompagnés par un générique qui sonne comme une épitaphe : « Where Life had no Values, Death Sometimes had its Price ». Le décor est planté, piquant comme un cactus.

Quelques infos sur le film :

     Ce film est la suite de premier western de Sergio Leone (et par la même occasion d’Ennio Morricone) « Pour une poignée de dollars ». Voyant le cinéma italien des années 60 totalement en perdition (pour vous dire aucune banque n’investissait dans ce secteur à l’époque), ces deux grands messieurs décident de lui redonner un peu de peps. Dans un premier Leone ne souhaitait pas réaliser de western. Mais la société de production « Jolly » ne versa pas au réalisateur ce qui lui revenait sur son premier film (« Pour une poignée de dollars ») car Kurosawa, dont l’histoire du film s’est inspirée, intentât un procès pour plagiat suite à la sortie du film. Pour se venger, Sergio Leone décide donc de réaliser un western, un genre en plein expansion en Europe grâce aux allemands qui ont introduit le genre sur notre continent.

            
     L’idée d’un deuxième western naquit donc de cette envie de vengeance. Mais le réalisateur n’avait aucune idée du film qu’il allait réaliser. Il reprit seulement deux acteurs de son premier film : Clint Eastwood et Gian Maria Volonte. Luciano Vincenzoni fut engagé pour donner vie au projet. « Je voulais qu’il m’aide à bâtir un autre univers que celui du film précédent. Quelque chose qui diffère sur le plan visuel. Encore plus réaliste. », confia Sergio Leone. Il se documente sur les chasseurs de prime, figures mythiques (j’aime bien ce mot, il fait croire à celui qui lit que celui qui écrit est intelligent, dans mon cas c’est que du bluff^^) de l’Ouest américain.

Le film :

     Le « Colonel Mortimer » (Lee Van Cleef) est le premier personnage à entrer en scène. C'est l'un des deux chasseurs de prime de l'histoire. Nous le découvrons à bord d’un train, en pleine lecture de la Bible. L’homme semble sûr de lui. Seul dans un train, il discute tranquillement avec un homme en lui disant que le train s’arrêtera au prochain arrêt. Ce à quoi l’homme répond que non il n’y a pas d’arrêt de prévu. Notre chasseur de prime se lève alors que le train s’approche de la gare en question et l’homme toujours sûr de lui arrête le train en tirant la sonnette d’alarme. Nous voici dans un trou perdu. A la gare locale, il examine un avis de recherche, La traque commence alors. Il  se dirige vers le saloon de la ville pour identifier le criminel et, très calmement, notre homme abat sa cible lors d’un duel. L’ambiance est placée, le film peut commencer…

     Autre ville, autre saloon. La populace locale y lève joyeusement leurs verres. Plusieurs tables de poker égaient les lieux. L’Homme Sans Nom (Clint Eastwood) fait son apparition. Son accoutrement ressemble trait pour trait à celui porté par le même personnage dans « Pour une poignée de dollars », mais celui-ci n’incarne pourtant plus le personnage angélique du premier film. La figure biblique, le mercenaire à la grande âme a laissé la place à un homme motivé par l’argent. Un cigario au coin des lèvres, notre chasseur de prime traverse la salle et prend place à l’une des tables de jeu. Il fait face à un joueur et sans prononcer le moindre mot, ramasse les cartes et commence la distribution. Le jeu commence alors et va tourner à l’avantage de notre homme. Celui-ci est accusé de tricherie et répond avec la même accusation. Il commence par feindre de sortir et est alors attaqué par derrière par le perdant. Le chasseur de prime abat l’homme et ses complices. Il part ensuite empocher sa prime. C’est ainsi que Sergio Leone introduit son deuxième héros, le pilier de sa trilogie.

     Leone nous gratifie ensuite de la belle bouille de l’Indien, un chacal abjecte qui n’hésite pas à massacrer une famille entière simplement parce qu’elle est responsable, selon lui, de son trop long séjour en prison. Sa méchanceté et sa folie meurtrière ferait passer les deux autres personnages principaux pour des saints. Cette est totalement givré. Il massacre les gens avec froideur et moquerie. La scène où nos deux héros se font battre par toute la bande de méchant est frappante. De voir les deux hommes battus et fouettés comme des chiens le met dans un état second de délire profond (euh je vais arrêter là la psychologie de bistrot, ça ne me va pas…).

     Le réalisateur nous a donc présenté ces personnages principaux. Cette présentation des personnages, cette trinité, Leone en fera à nouveau usage dans Le Bon, la Brute et le Truand. D’ailleurs l’idée de trinité est très présente dans les westerns de Leone et d’autant plus dans sa Trilogie du Dollar. Cette idée de trinité arrive à son paroxysme dans le dernier volet de la trilogie avec un trio de personnage à couper le souffle (on y reviendra dans le sujet sur « Le Bon, le Brute et le Truand).

     Revenons-en à nos lascars. Bien que les motivations de nos deux chasseurs de prime soient différentes, ils poursuivent tous deux le même objectif : capturer l’Indien et sa bande, ce qui leur rapporterait un beau pactole. Le pessimisme, cher à Leone, rassemble également les deux hommes. A l’image du réalisateur, ils ne se font pas énormément d’illusions sur la société dans laquelle ils sèment la mort. Comme le dirait Leone, reste l’amitié, la seule chose qui vaille la peine d’être vécue en ce bas monde. Entre ce Colonel âgé et raffiné et ce jeune professionnel violent va naître un lien particulier. Face à la meute de l’Indien, le Colonel convaincra rapidement notre jeune héros que seul il n’arrivera à rien contre cette bande de sauvages.

            
     Le Colonel est plus expérimenté et donc calme la fougue du jeune chasseur de prime. Quand à notre Homme sans nom, lui est plus habile et c’est donc à lui qu’incombe la tâche d’infiltrer la bande de scélérats. Un rapport de force se crée donc entre les deux hommes qui y trouveront chacun un avantage personnel. L’Homme sans nom est un professionnel de la gâchette aguerri, le Colonel est lui un technicien et dû à son âge, un homme d’expérience. Il jouait de ses atouts pour tromper ses ennemis. En effet il a un canon long à son revolver, ce qui lui permet de se mettre hors de portée des armes classiques et d’abattre ainsi son adversaire. L’homme sans nom se repose sur sa vitesse, son adresse et sa précision.

            
     Le combat final en est la démonstration. Le calme du colonel face à la fougue du jeune tireur. Le duel final est quand à lui monumental par son intensité. Les deux hommes, l’Indien et le colonel, se font face dans un cercle (image cher à Leone tout comme la trinité) et laisse monter la pression du combat. Celui-ci est équilibré car l’Indien n’a rien a envié de ses adversaires mais il panique au dernier moment et là c’est le drame (tout du moins pour lui^^). Mais le duel ne permet pas seulement de se débarrasser du méchant, il permet de mettre tout à plat et de trouver une explication à ce combat sans fin (je suis poète à mes heures^^. En fait je fatigue, j’ai surtout besoin de repos…).


Conclusion :

     Comment conclure tout ça. La vie est dure, il faut même réfléchir pour trouver une chute à une petite analyse de rien du tout sur un film grandissime. Pour faire simple, Sergio Leone a fait ce film par vengeance et a réellement bien réussie cette dernière. Ce film eu un succès phénoménal à sa sortie. Les personnages aussi possèdent ce sentiment de vengeance, petit parallèle avec la vie que nous présente le réalisateur.

            
    
Ce film est encore un pur chef d’œuvre de Leone qui nous singe ici son deuxième et magnifique (on ne le dira jamais assez^^) western. Une histoire saisissante, des personnages charismatiques, des situations pleines d’émotions qui transpercent l’écran pour venir se ficher en nous ; bref que demande le peuple. Même pour ceux qui ne sont pas comme moi, des amoureux des westerns (ne vous inquiétez pas c’est mon enfance qui explique cet amour pour ce genre cinématographique, et puis je ne vous parlerez pas que de westerns^^, promis après je change !),  ce film est un bon moment en perspective… Pour les petits et pour les grands, à consommer sans modérations…

Citation venue pourfendre mon esprit concentré lors de la rédaction de cet article :

« Quand on joue dans un western, on peut embrasser le cheval mais pas l'actrice. »
(Gary Cooper)

            
            
Vraiment parce que c’est vous, je vous en met une deuxième pour
            la route :


« Le cholestérol, ça ressemble aux westerns : il y a un bon et un méchant. »
(Jean Lemieux)

            

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10 septembre 2007

Petit intermède musical...

     Comment parler de la Trilogie du Dollar sans évoquer son compositeur Ennio Morricone. Je vous présente donc ce musicien-compositeur de talent et de renommée mondiale qui a signé quelques unes des meilleurs bandes originales de film.
     Pour faire court avant d'entrer dans les détails, Ennio Morricone est un compositeur italien, réputé notamment pour ses musiques de films, en particulier celles réalisées pour son ami Sergio Leone.


ennio_morricone

     1) Les débuts d'une grande carrière

     Ennio Morricone est né le 10 novembre 1928 à Rome. Il était l'élève d'un musicien nommé Goffredo Petrasi qui enseignait à l'académie Santa Cecilia. Là bas il se distinguera notament en remportant les premiers prix de composition, d'instrumentation et de direction d'orchestre.

     Ennio Morricone débute dans la musique dite  expérimentale, évoluant dans des groupes d'improvisation. Il se dirige rapidement vers son style musical attitré qui consiste à faire un tout avec n'importe quoi : une horloge devient un accompagnement, une machine à écrire se mêle à un orchestre à corde. Il considère que les musiques de film en Italie précédent les années 1960 sont plutôt médiocre, Ennio Morricone décide de se mettre à composer pour le cinéma. En 1961, il est intié au cinéma par Carlo Rustichelli et Mario Nascimbene : de sacrées références de l'époque pour le grand écran italien.
    

     2) Le succès arrive rapidement

     Il est tout de suite acclamé après la sortie triomphante de "Pour une poignée de dollars" (cf message précédent). Il acquiert une renommée internationale et la reconnaissance quasi-immédiate de ses pairs. sous le pseudonyme de Dan Savio afin d'américaniser encore plus le produit. Morricone innove en la matière, à l'image de son ami Sergio Leone qui renouvelait le western en le réinventant. " Pour une poignée de Dollar " marquait le début d'une magnifique association. Réitérant avec succès sa collaboration avec Leone, pour des classiques comme " Le Bon, la brute et le truand " ou " Il était une fois dans l'Ouest " qui obtient un triomphe discographique sans précédent, ou encore avec " Il était une fois la révolution ", Morricone poursuit également son travail dans des domaines de plus en plus divers, touchant à tous les genres.
    
     La musique de Morricone est bien sûr visuelle, et comment peut-on alors imaginer certaines scènes du " Le Bon, la Brute et le Truand ", " Il était une fois dans l'ouest ", " Il était une fois la révolution " ou " Mon nom est personne " sans accompagnement musical ? Il joue tout simplement sur l'ambiance donné par des effets musicaux. Sa musique est composée de ces effets pour les westerns et associés aux regards des personnages de Sergio Leone, le rendu est tout bonnement magnifique.

      Au cours des années 60, 70 et 80, son style fait de nervosité et de lyrisme est maintes fois imité tout en inspirant également l'univers des variétés. Il composera d'autres musiques pour les westerns italiens comme " Le grand silence " de Sergio Corbucci ou divers films de Giulio Petroni comme " On m'appelle Providence ". Morricone ira jusqu'à immigrer aux USA pour composer la savoureuse musique de " Sierra Torride " en 1970, avec Clint Eastwood et Shriley McLaine. Respectueux de sa réputation d'anticonformiste, il ponctue la bande originale déjà bien chaotique de bêlements d'âne.

     3) Ennio Morricone, un artiste international

     Très populaire dans son pays d'origine, Ennio Morricone l'est également en France. En 1971, Henri Verneuil (qui avait déjà travaillait avec lui pour " La bataille de San Sebastian ", fait appel à lui pour signer la musique des films " Le clan des siciliens ", avec Jean Gabin, Lino Ventura et Alain Delon, et " Le casse " avec Jean-Paul Belmondo, et Omar Sharif. C'est le début d'une associtaion qui continuera avec " Peur sur la ville " et " I come Icar ". Morricone travaillera également avec George Lautner pour l'inoubliable partition du film
" Le professionnel " ou " Le marginal ".
     La production américaine de Morricone n'est pas à négliger puisqu'il travaillera sur " Orca " de Michael Anderson, " Les moissons du ciel " de Terence Malick ou " The Thing " de John Carpenter. En 1986, Brian de Palma lui demande de composer la musique de son film " Les incorruptibles ", qui sera l'une des ses meilleures compositions.
Il enchaînera avec la superbe musique de " Frantic " de Roman Polanski. Mais Morricone est un fidèle. Il travaillera plusieurs fois avec les mêmes réalisateurs comme Guiseppe Tornatore pour lequel il composera notamment " Cinema Paradisio ". Il travaillera également avec Pedro Almodovar pour " Attache moi ". En 1993, il signe deux B.O majeures : " Dans la ligne de mire " de Wolfgang Petersen, et " Wolf " avec Jack Nicholson. Le compositeur italien travaille également régulièrement pour la télévision ou il a notamment composé la musique des séries TV " La mafia ", " Le sercret du Sahara " ou " La tour secrète ". En l'An 2000, il signe la musique de " Mission to mars " de Brian de Palma.

     4) Morricone = Western, pas seulement

     Bien que ne se considérant nullement comme un spécialiste du western, Morricone a largement contribué à la promotion du genre. Mais malgré cet étiquetage, Ennio Morricone prêta son talent aux oeuvres les plus diverses, aux cinéastes les plus estimés de la critique. Mais la multiplicité de la carrière de Morricone ne doit pas faire oublier d'autres metteurs en scènes avec qui il travailla : Marco Bellochio, Pier Paolo Pasolini (" Salo ou les 120 journées de Sodome ", " Enquète sur un citoyen audessus de tout soupçon ", etc).
     Reconnaissant lui-même que ces cinéastes se montraient moins éxigeants qu'un Pasolini, Morricone signa néanmoins pour eux des accompagnements musicaux qui sont d'indéniables réussites dont la moindre n'est pas " A l'aube du 5ème jour ", sublime partition à la Vangelis interprété par ce qui pourrait être un harmonium désaccordé.


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     5) Un Morricone peut en cacher un autre...

     A partir de 2001, le Maestro ralentit son travail pour le grand écran, souhaitant aller à la rencontre du public, à travers une tournée musicale (Verone, Paris -21 octobre 2002-, Londres au Royal Albert Hall en 2003, Tokyo, Moscou...), il se produit à la tête de l' Orchestre Symphonique de Rome, jouant à cette occasion quelques unes de ses pages les plus belles, comme Mission ou Cinema Paradiso. En 2004, il enregistre un disque avec le violoncelliste Yo Yo Ma contenant ses thèmes à succès.

     Il fut longtemps membre du groupe d'improvisation "Nuova Consonanza" jouant de la trompette, il a aussi composé un nombre important de pièce de musique de chambre au style avant-gardiste, concerto pour orchestre 1957, concerto pour flûte et violoncelle 1983, cantate pour l'Europe 1988, Voci del Silenzio 2002 (Œuvre chorale dirigé notamment par Riccardo Mutti au festival de Ravenne).

     Durant la 79ème cerémonie des Oscars en 2007, il est recompensé par un Oscar d'honneur.

     6) Petit tour d'horizon

     Le succès discographique accompagne par ailleurs souvent ses œuvres, comme la chanson " Here's to You " que chante Joan Baez pour Sacco et Vanzetti ou le fameux " Chi Maï " qui rythme
" Le Professionnel " avec Jean-Paul Belmondo, " Le clan des siciliens " 1969, " Novecento " 1976, " Days of Heaven " 1978, " Il Prato " 1979, " Il était une fois en Amérique " 1984, " The Mission " 1986 (nomination aux Oscars), " The Untouchables " 1987, Cinema Paradiso 1988, " Hamlet " 1990, " Nostromo " 1996,
" The Legend of 1900 " 1998, " Lolita " 1998, " Mission to Mars " 2000, " 72 Metra " 2004. Les dernières années il compose notamment pour la télévision italienne (" Padre Pio " 2001, " Cefalonia " 2005).

     Récompensé plusieurs fois : BAFTA 1986, plusieurs Nastro D'argento, cinq nominations aux Oscars (mais curieusement, le seul qu'il gagna fut un oscar d'honneur en 2007), et " Medaglia di prima Classe di Benemerito dell'Arte e della Cultura " en 2000 par le président italien. Il a dédié un de ses oratorios à Jean-Paul II.

     7) Conclusion

     Ennio Morricone est l’un des plus célèbres compositeurs de musique de films au monde. Véritable génie, il a plus de 500 bandes originales à son actif. Il est surtout connu pour ses musiques de western mais il ne faut pas se tromper, Ennio Morricone est inclassable. C'est l'un des compositeurs les plus hétéroclites ayant éxisté. En bref, Ennio Morricone est une icône de la musique. Il a inventé un style qui lui ai propre fait des bruitages sonores et de musique.

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Citation venue pourfendre mon esprit concentré lors de la rédaction de ce message :

" J'ai dit quelque part qu'il ne suffisait pas d'entendre la musique, mais qu'il fallait encore la voir " (Igor Stravinsky).

7 septembre 2007

La Trilogie du Dollar - Première partie

     Je vais maintenant m’attaquer à un gros morceau du cinéma. Je vais vous présenter la saga de la « Trilogie du dollar » comprenant : « Pour une poignée de dollars », « Et pour quelques dollars de plus », « Le bon, la brute et le truand ».

« Pour une poignée de dollars »

-Titre original : Per un pugno de dollari

-Date de sortie : 01 Mars 1966

-Réalisateur : Sergio Léone

-Genre : Western

-Acteurs principaux : Clint Eastwood (L'homme sans nom), Marianne Koch (Marisol), Gian Maria Volonté (Ramón Rojo), Wolfgang Lukschy (John Baxter), Sieghardt Rupp (Esteban Rojo), Joseph Egger (Piripero), Antonio Prieto (Benito Rojo).

-Scénario : Jaime Comas Gil d'après l'histoire d’A. Bonzzoni.

-Musique : Ennio Morricone (sous le pseudonyme Dan Savio).

Synopsis :

     Un homme (Clint Eastwood) arrive dans une bourgade de l’ouest américain. Il se trouve que deux clans rivaux se font une guerre acharnée. Le gringo (notre homme) va essayer de s’enrichir sur le dos des deux clans. Pour cela il prend parti pour les deux clans en même temps. Mais bon la chance a ses limites et les ennuis commencent quand les deux clans se rendent compte du petit jeu de notre héros…

Mon avis :

     Ce film est le début de beaucoup de choses : la carrière de Clint Eastwood, le western spaghetti, Sergio Leone et les westerns, « la Trilogie du dollar ». Alors comment ne pas saluer une telle performance !!! Ce film est tout simplement génial. Clint Eastwood montre pour la première fois son immense talent. Sergio Leone s’impose dès son premier essai dans le monde du western. Bref pour ma petite personne, ce film est un très bon moment de cinéma. Je ne dirais qu’une chose, abusez-en !!!

Petites infos sur le film :

     Tout d'abord il faut savoir que le film est une adaptation du Yojimbo d'Akira Kurosawa, lui-même tiré de

" La moisson rouge " de Dashiell Hammett.

     Ce film signe le premier grand rôle de Clint Eastwood au cinéma. Il incarne ici un personnage mystérieux connu sous le pseudonyme de « l’homme sans nom ». « Pour une poignée de dollars » a été commandé à Sergio Leone par ses producteurs, lui voulant continuer dans la réalisation de péplum. "Des producteurs allemands, espagnols et italiens, avaient réussi à réunir 100.000 dollars. Ils voulaient un western. Alors j'en ai fait un. Mais je n'étais pas du tout convaincu. Ce qui m'a amusé dans mes westerns, c'est de démystifier les héros américains, de montrer que personne n'est tout bon ou tout mauvais" confie le réalisateur.

     Pour le rôle principal Leone pensa à Steve Mac Queen ou James Coburn, mais les deux acteurs étaient beaucoup trop chers pour le budget du film. Il proposa le rôle à Horst Buchholz. Mais son agent refusa, prétextant qu'il venait de tourner dans Les Sept mercenaires (1960.) Il se décide à embaucher un jeune acteur, Clint Eastwood, vedette d'une série télé américaine, Rawhide. C'est Eastwood qui apporta le look de l'homme sans nom, petit cigare vissé au coin des lèvres et poncho.

     Pour américaniser le film, de nombreux techniciens et acteurs prirent des pseudonymes. C'est ainsi que Leone prit le nom de Bob Robertson (très certainement en hommage à son père qui tourna sous le nom de Roberto Roberti), tandis que Gian Maria Volonté transforma son nom en John Wells.

     Sergio Leone a mis en place un univers particulier dans ce film que l’on retrouvera dans tous ses westerns. Les personnages ne sont ni complètement bons, ni totalement mauvais. Ils sont sales, puants, natures ca qui est une surprise pour l’Amérique puritaine habituée au western version Hollywood. Mais le film rencontre tout de même un franc succès. C’est le début du western spaghetti… 

Anecdotes :

    Plusieurs clins d'oeil sont adressés à Clint Eastwood dans Retour vers le futur III. Michael J. Fox se fait appeler ainsi au far-west, et lors de son duel face à Buford Tannen, il dissimulera une plaque en fonte sous son poncho pour se protéger (un subterfuge utilisé par Clint Eastwood dans Pour une poignée de dollars).

poignee1             poignee5


      Je pense que je ne suis pas le seul à m'en être rendu compte (Non Jo je ne parle pas que de toi alors arrète!!!!), mais ce film n'est pas sorti en France. Pour quoi me demanderez-vous ? Eh ben voici la réponse à ce mystère de l'ouest... Un gentil petit homme des Etats Unis (eh oui encore euh^^) a acheter les droits du film et refuse tout bonnement de le diffuser en Europe. Alors qu'est-ce qu'on dit au gentil américain :
" MERCI!!!!!! ".

Citation venue pourfendre mon esprit concentré lors de l'écriture de ce message :

"Tu veux mourir tout seul ?" (Le Bon, la Brute et le Truand, Sergio Leone 1968).

6 septembre 2007

" Bonsoir, je m'appelle Johnny Cash "

Salut salut !!!

Aujourd’hui je vais vous présenter un grand de la musique, un contemporain du King (Elvis Presley pour les incultes^^). Je veux bien sûr parler de Johnny Cash !! Et là c’est le drame, la plupart des gens se demande qui c’est lol. Eh ben justement, je vais vous expliquer qui est cet artiste hors norme.

Johnny Cash est considéré comme un des plus importants chanteurs de sa génération mais il fût, malheureusement pour nous, surtout connu aux Etats-Unis. Il s’est engagé politiquement en faveur des détenus pénitentiaires.

Voici sa ptite tête de winner :

Johnny_Cash_Hurt

1)      Ses débuts

Johnny Cash est né le 26 février 1932 à Kingsland en Arkansas (Etats-Unis). Il a grandit dans le milieu des champs de coton. Il s’imprègne tout de suite de la musique qui tient une grande place dans la vie rurale de l’époque. Par la suite, il s’engage dans l’armée et est envoyé en Allemagne où il s’achètera sa première guitare et composera ses premiers titres. Il épousera à son retour Vivian Liberto, son premier amour, avec laquelle il aura deux filles. En 1954, Johnny Cash auditionne auprès d’une maison de disque du nom de « Sun Records » dirigée par Sam Philipps, à Memphis au Tennessee. Il enregistre alors son premier album « Hey Porter » avec son groupe The Tennessee Three : Luther Perkins (guitare), Marshall Grant (contrebasse), Red Kernodle (« pedal steel », un type de guitare électrique qui est sur un pied comme un synthétiseur). A partir de là, sa carrière est lancée et il sort de grands tubes parmi lesquels « Cry, Cry, Cry », « Folsom Prison Blues » et « I Walk the Line ».

2)  Le succès et l’enfer

En 1957, il signe un contrat avec la maison de disque Columbia. Durant les années 60, il enregistre encore de grands moments musicaux comme « Don’t Take Your Guns to Town » et « The Ballad of Ira Hayes ».

Mais tout cela va le mener à la débauche et le faire sombrer dans un véritable enfer. Le nombre de concerts étant tellement important (environ 300 par an), il commence à prendre des drogues et à boire pour tenir le coup.

Paradoxalement c’est aussi durant cette période de grand trouble dans sa vie qu’il rencontrera son deuxième amour June Carter. Leur relation a été très bizarre dans un premier temps car ils étaient mariés chacun de leur côté. Cela l’aidera en partie à se sortir de l’enfer de la drogue. Il divorcera d’ailleurs de sa première femme (Vivian Liberto) et se mariera avec June Carter. Ils feront d’ailleurs une chanson sur les problèmes de l’alcool et de la drogue nommée « Ring of Fire ».

3)      Le renouveau

Dans les années 70, il relancera sa carrière qui arrivera à son apogée. Il fera deux concerts mythiques couronnés par des disques d’or dans deux prisons : Folsom Prison et San Quentin. Il animera par la suite une émission de télévision à Nashville au Tennessee.

Fin des années 70, Johnny Cash décide d’effectuer un tournant dans son style musical en reprenant des titres d’artistes progressistes comme Bob Dylan. Cela n’est pas du goût de tout le monde et certaines radios (les radios de country) arrêtent de le diffuser.

Au cours des années 80, il subit un nouveau coup dur avec des ennuis de santé à répétition. Il continue tout de même ses tournées.

En 1992, la consécration arrive lorsque Johnny Cash reçoit le Rock and Roll Hall of Fame

et devient alors le seul artiste ayant été convié à la fois au Rock and Roll Hall of Fame, au Country Music Hall of Fame et au Songwriters Hall of Fame. Il continuera sa carrière musicale avec Rick Rubin avec lequel il enregistrera six albums (American Recordings) dont les deux derniers sortiront à titre posthume.

       Johnny cash meurt le 12 septembre 2003 à Nashville au Tennessee, quatre mois après sa femme June Carter. Si il n’a pas eu un succès si flamboyant de notre côté de l’atlantique c’est qu’un autre artiste du Tennessee était arrivé avant lui, j’ai nommé Elvis Presley et c’est bien dommage pour nous que l’un est en partie étouffé l’autre.

JC1 Voici Johnny Cash en compagnie de June Carter.

       Je vous ai donc fait ici un petit résumé de la vie de Johnny Cash (merci à Wikipédia qui m’a aidé à trouver les infos^^). Je vous ferais une playlist des meilleurs titres de cet artiste formidable.

      Petits plus sympathiques :

     En 1973, June Carter et Johnny Cash, tous les deux fort religieux, ont produit Gospel Road (Sentier de l'Évangile), un film sur les derniers jours du Christ, avec Carter dans le rôle de Marie-Madeleine. Johnny Cash a joué dans un épisode de Columbo (Le chant du cygne), ainsi que dans plusieurs épisodes de la série "Docteur Quinn, femme médecin" avec sa femme June, où il interprète un shérif chasseur de prime marié à une bonne chrétienne.

Sur ce, je vous dis à la revoyure…

Citation venu pourfendre mon esprit concentré pendant l’écriture de ce message :

« C’est quoi la météo ? » ; « C’est dans le ciel ! » (citation attrapée au hasard d’un de ces merveilleux voyages en RER…, de la part de deux personnes si finaudes que les trains nous permettent de rencontrer…).

1 septembre 2007

Petite présentation!!!

Salut à tous.

Je crois qu’une petite présentation s’impose. Ca, c’est moi !

Guigui__2_

Je sais bien, ça fait peur XD. Mais bon on fait ce qu’on peut.

En gros j’ai 22ans, étudiant en informatique (et oui encore un geek de plus!), musicien et cinéphile à mes heures perdues (qui sont nombreuses^^).

Je vais vous listez quelques un de mes centres d’intérêt (si si j’en ai^^) pour que vous puissiez un peu cerner le personnage que je suis et comprendre ce blog.

-Passions : Musique et cinéma (et accessoirement les filles, mais passons XD)

-Musique préférée : « Hurt » de Johny Cash.

-Compositeur favoris : Dur dur il y en a trop que j’adore…

-Styles musicaux écoutés : Rock des années 50-60-70, classique, jazz instrumental, et ensuite je pioche dans le reste pour trouver mon bonheur.

-Réalisateur préféré : même chose que pour les compositeurs même si j’ai un gros faible pour le style de Quentin Tarantino.

-Film préféré : Le bon, la Brute et le Truand (tout une histoire ce film, je vous ferez un petit message dessus).

-Livre préféré : C’est quoi un livre ? Plus sérieusement je n’en ai pas vraiment lu un qui sortait du lot.

-Manga préféré : Berserk !!!!!!!! (Gatsu je t’aime^^)

-Plat préféré : J’aime trop la cuisine et ses diversités pour m’arrêter sur un plat en particulier.

Enfin bref on va s’arrêter là le reste viendra par la suite (et oui vous allez encore en bouffer de mes passions !!!!!).

Mais bon passons déjà à la suite.

    La première personne que je vous présente est celle qui compte le plus pour moi. C’est ma chérie, mon amour, ma louloute enfin bref ma Lulu. Elle est comme je l’ai dit la personne qui compte le plus à mes yeux. Tout est facile entre nous, un simple regard, une simple expression et tout est dit… Ludivine est géniale, pleine de vie, généreuse, très belle, et j’en passe beaucoup d’autres… Elle a ce je ne sais quoi qui attire les gens et qui les fais graviter dans son univers bien à elle. Elle est aussi une des personnes qui me comprend le mieux, et il ya du boulot car quand on creuse il est compliqué le Guigui XD. Malheureusement pour vous il n'y aura pas de photos de la belle sur ce blog car elle ne tient pas à ce que j'en mette (désolé les gens^^).

Voici mes quelques potos (en fait des grands amis et des gens formidables sur qui je peux compter)

    Voilà le premier. Il est pépère, cool, bien sympa et j’en passe car ce serait long^^, pour faire cours c’est celui que je considère comme un frère car on a grandi ensemble et vécu beaucoup de choses. C’est un grand voyageur qui aime se déplacer. Pour dire en ce moment il erre dans le Vietnam avant de se diriger vers une Australie bien lointaine, trop même…

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    La seconde est l’équivalent du premier au féminin… Je la considère comme ma seconde sœur et on a vécu pas mal de galères et de moments extras ensembles. La vie nous a rapprochés pour le meilleure et pour le pire mais surtout le meilleur XD. Je lui dois beaucoup de choses et je tiens énormément à elle.
Pour sa photo il faudra attendre encore un peu...

    Rodolphe (Rod pour les intimes). C’est un japonais manqué^^. Même si il vit au Japon je me sens plus proche que jamais de lui. C’est un mec super sur qui on peut compter dans les coups durs comme pour le plaisir. C’est un grand ami que j’ai rencontré trop tard à mon grand regret.
Pour lui il faudra attendre pour une photo car j'en ai pas de dispo au moment de la rédaction de ce message. Mais je vous le montrerai un jour!!

    Alors celui que je vous présente maintenant est un sacré numéro XD. Le voici le voilà, JO !!! On fait pas deux mecs comme lui. C’est geek en pleine puissance. Ca fait un peu plus de 3ans que l’on se connais. C’est mon Champion !!!!! C’est un mec formidable, bourré de culture, un cinéphile et mélomane tout comme moi^^.

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    Voilà maintenant un cas clinique. Celui-là est spécial ! Je l’adore car c’est Nieu (Anael pour la vie civile). Lui aussi ça fait 3ans que je le connais. Il est très drôle et aussi très attachant. Malgré ses galères, il est une personne pleine de vie et avec qui on passe de grands moments.

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Avec les deux zigotos du dessus, on est devenu amis très rapidement, jamais vu ça avant. On aime les mêmes choses, on a les mêmes points de vue. On s’adore et on vit des trucs assez fous ensemble. On est un peu des malades quand on est réuni, on doit faire peur XD.

Je n’ai fais ici qu’une petite présentation très rapide des gens qui me sont le plus proche. Je parlerais d’eux et de grands moments de notre vie plus tard bien sûr.

Pour finir,  je tiens à vous dire que ce blog n'est pas un  endroit où je raconterais ma vie mais seulement  quelque  chose qui me permettra d'exposer des critiques sur la musique, le cinéma, et bien  d'autres choses.  Vous aurez le droit tout de même de temps en temps à un petit message perso pour raconter un bon moment.

Sur ce... A le revoyure!

Citation venu pourfendre mon esprit concentré pendant l’écriture de ce message :

« L’alcool dans les bars sert de lubrifiant aux rencontres avec les femmes » (Death Proof – Grind House, Quentin Tarantino 2007).

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